La citation du jour

Deux intellectuels assis vont moins loin qu'une brute qui marche



19 décembre 2010

4 décembre. Messak et Wadi Makhtendouch – La traite des vaches

4 décembre. Messak et Wadi Makhtendouch – La traite des vaches

La nuit est très douce et l’aube aussi. Je suis ridicule en combinaison de ski.
Nous quittons le bivouac en direction d’une nouvelle portion du Wadi qui abrite une fresque de traite de vaches connue des seuls spécialistes qui n’en divulguent pas le point exact, mais que notre agent secret Francis à réussi à obtenir. De quels moyens corrupteurs a-t-il usé et abusé ? Mystère.

Le site d’accès difficile se révèle aussi riche en gravures. La scène de traite de vaches est de très belle facture et très élaborée.
A côté, une autre fresque animale a perdu une partie de ses gravures dans un effondrement de la paroi. Franck a l’excellente idée de sortir un cric hydraulique pour retourner les rochers dans l’oued et retrouver la scène manquante. Nous nous escrimons une demi-heure en vain.

Nous partons le midi, déjeuner vers une nouvelle portion du wadi, d’un accès encore plus difficile. Nous sommes encore survolé par le même avion de patrouille libyen qui nous gratifie d’un passage à basse altitude. Je sourie, pour que la photo qu’il doit être en train de faire soit réussie et qu’il ne soit pas obligé de venir demain.
La Bête en patrouille
La Bête dans son antre

Jean-Pierre sue à grosses gouttes pour dépierrer les rochers qui risquent de taper dans le pont arrière, pendant que je conduis. Finalement, cela passe, sans casse, et nous faisons la pause déjeuner dans le fond du wadi. Voulant encore gagner 30 mètres, nous nous mettons dans un imbroglio de sable mou et de rochers énormes et nous mettrons une demi-heure à en sortir. L’après-midi se passe à découvrir de nouvelles gravures sur la paroi sud du wadi.

Nous quittons le plateau pour retourner bivouaquer vers les dunes de sable jaune du Murzuk.
L’arrivée est très difficile après la traversée d’une étendue de 3 km d’herbe à chameaux, petits monticules de sable et de végétaux pouvant atteindre jusqu’à 1 m de haut et entre lesquels nous devons slalomer ou bien que nous escaladons d’une roue. Nous bivouaquons dans les dunes à la nuit tombée, qui s’annonce fraîche.

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