9 décembre Wadi Aramat et Dunes
Un berger armé d'une lance combat un fauve qui a déjà tué une vache. |
Alors, Amiral, vous en pensez quoi de la Flotte ? |
Nous repartons par le même wadi Aramat en sens inverse et croisons un touareg qui nous attendait. Il se plaint d’avoir mal au genou et semble s’en remettre à la médecine des blancs. Avec deux frères médecins, c’est comme si j’avais suivi les cours de la faculté de médecine.
Evidemment, il a encore oublié sa carte Vitale, donc impossible de lui imposer des honoraires que de toute façon, le serment d’Hippocrate proscrit : « Tu soigneras l’indigent sans exiger de rémunération… ».
Je lui demande son âge, qu’il estime entre 30 et 40 ans ou peut être plus. Comme il s’agit d’une douleur persistante et chronique, cela pourrait être de l’arthrose, même s’il est un peu jeune, quoique sous ces latitudes, on vieillisse vite. En guise de réconfort psychologique, je lui prescris une friction à l’arnica, car nous n’avons rien d’autre. Il repart content avec une nouvelle paire de chaussures qui sera sans doute la meilleure médecine qu’il puisse recevoir et plus efficace que l’arnica.
En quittant le wadi Aramat, nous retrouvons progressivement un paysage de dunes qui encerclent des lacs asséchés, dans lesquels foisonnent les bifaces paléolithiques. Après un passage de dunes un peu Rock’n Roll, le camion de Franck connaît une panne électronique qui limite sa puissance moteur et ne permet pas de dépasser les 20 km/h.
Nous décidons de bivouaquer à proximité le temps de réparer : changement du filtre à gas-oil, nettoyage du filtre à air partiellement obstrué, remise à zéro du calculateur électronique, etc…
Superbe bivouac à l’ombre des dunes et douche en plein air car le soleil est encore haut à 16h30.
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