5 décembre. Sites Tazina à l’approche de Serdeles
Il a effectivement fait froid, cette nuit, et je bénis ma combinaison de ski, au matin, que Corinne m’envie.
Sur le trajet, pas trop caillouteux, nous visitons encore 2 sites de gravures d’époque Tazina, vieilles de 3.000 ans. Gravées très profondément dans le roc, ces gravures sont d’un style très élaboré et linéaire. Le paysage change et nous roulons sur un sol où alternent sables mous et durs. Nous sommes entourés de cordons de dunes superbes, qui rappellent celles de Merzouga tout en s’étendant sur plus de 60 km de long. Elle sont même sans doute plus belles, n’en déplaise à mes amis marocains.
En faisant une corvée de bois au pied d’un acacia mort, je m’écorche sur son écorce. Acacia 1-0 à la mi-temps. Nous remontons le score, en arrachant de grosses branches à la sangle de traction, score final 3-1 pour les visiteurs. Jean-Pierre est vengé.
Le soir, nous vivons un psycho-drame de groupe intéressant où quelques dissensions s’expriment notamment sur la gestion du temps. Soirée pourrie par quelques réflexions ou sous-entendus mesquins sur le quart d’heure perdu à faire ceci ou cela, alors que les centres d’intérêt de chacun, sont tous autant responsables du temps perdu. Le temps est-il vraiment perdu, si, au final, chacun arrive à se faire plaisir. Il s’agit plutôt de tester la tolérance individuelle vis-à-vis du groupe.
J’admire, néanmoins le talent de certain à faire monter la mayonnaise, à culpabiliser l’un ou l’autre et à dramatiser des sujets d’horaire anodin sous prétexte de clarifier la situation. Cela doit détendre, il faudra que j’essaie demain.
Bref, personnellement, cela me casse les pieds et je préfère rester sur les visions de ces gravures exceptionnelles plutôt que de remuer de petites querelles.
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