11 décembre En route vers Ghadames. Dunes, crevaison et froid
Il nous reste 360 km avant d’atteindre Ghadames plein nord. La piste est tout d’abord assez caillouteuse jusqu’à ce que nous atteignions une zone de dunes et de sable plat de 80 km.
La traversée se passe relativement bien, avec pour notre part, un ensablement dû à mon inexpérience, je ralentis un mètre trop tôt avant le sommet de la dune et il me manque juste assez d’élan pour passer de l’autre côté. Il est vrai que la montée à pic, sans voir la descente est assez impressionnante.
Les indications que donnent les premiers à passer les dunes par la VHF sont extrêmement utiles et augmentent la sécurité des passages.
Cela ne nous empêche pas de faire deux vols planés de faible envergure où le pare-choc avant touche terre avant les roues, heureusement sans casse.
La traversée des dunes se termine sans autre encombre et nous repartons sur des pistes plus classiques mais de peu d’intérêt.
Nous croisons de nombreuses traces laissées par les camions sismiques de pétroliers. Il s’agit d’énormes monstres dont les pneus font un mètre de largeur et qui sont munis d’un énorme marteau sous le châssis. Des séries de capteurs reliés à des kilomètres de fils enregistrent les ondes sonores envoyées par le marteau.
Tête de Trépan abandonnée. Les diamants ont disparu. Dommage Mesdames |
Vers 17h00 Franck crève un pneu de son camion et à l’occasion de sortir son nouveau cric hydraulique. J’ai la mauvaise idée d’oublier de glisser une planche de bois sous le cric qui s’enfonce dans le sol. A la 2e tentative l’extrémité du cric glissée sous l’axe du pont arrière glisse avec Franck couché sous le camion dont la garde au sol élevée le protège. La 3e tentative sera la bonne et tout cela en un quart d’heure.
Nous bivouaquons au plus près dans un endroit merdique. La température est tombée et le vent se lève, c’est l’heure pour nous d’aller nous coucher.
Au milieu de la nuit, il fait un froid glacial et j’enfile des épaisseurs supplémentaires mais il me sera difficile de me rendormir.
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